Les salariés ne le savent que trop bien, il ne faut absolument pas confondre salaire brut et salaire net au moment de négocier sa rémunération. Base de calcul du salaire net, la rémunération brute correspond aux émoluments sans prélèvements.
Pour déterminer sa rémunération à la fin du mois, il suffit de calculer le salaire brut en salaire net. Attention tout de même aux pièges. On vous dit tout !
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Salaire brut et salaire net : la différence
En termes comptable, salaire brut en net représente la totalité des sommes perçues par le salarié et est fixé dans ledit contrat de travail. C’est le salaire qui n’a pas encore subi une retenue fiscale ou d’autres charges sociales. Certains le qualifient de rémunération sans prélèvements.
Quant au salaire net, il est déterminé à partir du salaire brut. De ce dernier, seront soustraites toutes les charges fiscales et sociales. Le salaire net est donc la rémunération réelle d’un travailleur.
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Si les charges sociales sont déduites du salaire brut, l’imposition sur le revenu est quant à elle prélevée sur le salaire net. Pour déterminer le salaire net, il faut soustraire :
- Les cotisations sociales obligatoires de la Sécurité Sociale que sont le régime général de retraite et complémentaire ;
- Les contributions sociales obligatoires ;
- Les prélèvements sociaux comme la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale).
En raison de ces différences entre les deux types de rémunération, il est possible de trouver l’un à partir de l’autre. Plus précisément, il est possible de trouver le salaire brut en net.
Calcul du salaire brut en salaire net
Pour déterminer le salaire net à partir du salaire brut, il y a une formule à suivre. Cependant, il y a plusieurs données qui varient sur ce calcul, d’un corps de métier à un autre.
La formule générale
Le salaire net est le résultat du calcul du salaire brut duquel on a soustrait environ 23 % qui représente un taux des diverses cotisations sociales. Ce dernier varie entre 22 et 25 % selon les revenus et le statut. Il faut tenir compte du cadre, de l’employé de la fonction publique ou de l’indépendant.
Pour calculer le taux de ces cotisations, il va falloir prendre en compte :
- La contribution sociale généralisée ;
- La contribution pour le remboursement de la dette sociale ;
- La cotisation aux caisses de retraite complémentaire ;
- Les cotisations à l’assurance vieillesse pour le financement du régime de retraite générale.
Les spécificités
Ce précédent calcul détaillé comprend toutefois certaines spécificités. Cela concerne notamment le taux de cotisation sociale à prélever du salaire brut. Quand vous êtes par exemple un cadre, la cotisation aux caisses de retraite complémentaire peut s’élever à hauteur de 21,59 % si le salaire est supérieur à 3 666 euros brut.
Dans le cas d’un employé de la fonction publique, sa rémunération est déterminée à partir du grade et de l’échelon, auxquels s’ajoutent primes et indemnités. Il devra cotiser pour sa retraite de base à hauteur de 11,10 % sur le salaire brut. Ajouté à 5 % pour sa retraite complémentaire (RAFP), en plus de la CSG et CRDS, le salaire net d’un fonctionnaire sera alors égal au salaire brut retranché d’environ 16%.
En ce qui concerne le salaire net d’un contractuel de la fonction publique, le taux de cotisation est également différent. La cotisation du régime de retraite générale vaut 0,4% du salaire brut, et 2,8 % pour les cotisations à la retraite complémentaire.
