Qu’il s’agisse de casques bleus ou de commissaires relevant des deux autres catégories, le mode de recrutement dans la police nationale suit systématiquement le même schéma. Il existe quatre cycles de formation au sein de l’Institut royal de police de Kénitra, le seul centre de formation de la police au Maroc. Des casques bleus aux commissaires de police, en passant par les inspecteurs de police et les fonctionnaires, les compétitions n’ont jamais lieu en même temps. Et pour cause, le désordre auquel l’institut serait confronté si tel était le cas. Les fonds restent limités, même en matière de sécurité nationale. La nature des tests suit le même modèle, qui est un concours écrit dans lequel les candidats sont amenés à démontrer l’étendue de leur culture générale au moyen de deux dissertations portant sur des questions également générales. Il s’ensuit pour ceux qui réussissent à franchir cette première étape, un entretien psychotechnique et un examen de santé, qui examine les capacités psychologiques et physiques du candidat. Le type de formation varie selon le grade. Il va de 9 mois pour les Casques bleus à un an de formation, suivi d’un stage de six mois dans ce domaine. Et ce n’est qu’après cela que le vrai travail commence. Un travail qui fait de la police une force publique créée pour le bénéfice de tous et non pour le bénéfice particulier de ceux à qui elle est confiée. La police est chargée d’assurer la sécurité et la paix publiques, c’est-à-dire d’appliquer les lois, de protéger les personnes et les biens, de prévenir les perturbations de l’ordre public et de la paix publiques et de lutter contre la criminalité. L’objectif de la police judiciaire, de diriger, de contrôler et de superviser l’autorité judiciaire, de rechercher et d’enregistrer les crimes, de recueillir des preuves, de rechercher les auteurs et leurs complices, les arrestations et le renvoi devant les autorités judiciaires compétentes.
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